S’il y a 10 ans le vélo électrique venait principalement de chine et avait une taille et une motorisation standard, il est maintenant décliné sous toutes les formes, pour toutes les tailles et pour tous les besoins. Sujet réalisé pour l’émission La quotidienne sur France 5.
Au fil du temps la bicyclette d’Yves Montand a bien changé. Elle est maintenant électrique. Inès s’est offert ce magnifique vélo il y a maintenant 3 ans. Un investissement conséquent quand on sait qu’il coute facilement 3 fois plus cher qu’un vélo classique. Mais selon elle, le plaisir procuré et le côté pratique font qu’il est vite rentabilisé
“J’ai acheté mon vélo y a à peu près 3 ans. Je l’ai payé 2000 euros mais ce qui est sympa c’est que j’ai pu avoir une aide de 300 euros de la mairie” déclare Ines.
Inès a pu bénéficier il y a 3 ans d’une prime de 300 euros. Aujourd’hui ces aides sont plafonnées à 200 euros. Inès utilise son vélo 3 fois par semaine pour se rendre sur son lieu de travail. 15 km aller retour. Une façon comme une autre de se remettre gentiment au sport… Car contrairement à ce qu’on aurait pu penser le vélo n’avance pas tout seul, il faut bien pédaler. C’est l’assistance qui est électrique et non le vélo !
“C’est vrai que tout le monde a tendance à dire qu’avec le vélo électrique : “tu ne fais pas de sport et tu ne fais pas de vélo tout court”. C’est complètement faux parce que le pédalage est absolument le même. La seule différence c’est que ça va permettre d’aller plus vite. Donc vraiment de raccourcir les distances puisqu’on peut faire du 25KM/heure et puis d’aller plus loin.”
De plus en plus loin grâce aux batteries qui sont de plus en plus autonomes…
“Niveau autonomie, c’est quand même plutôt pas mal car on peut faire 80 km, donc faut y aller car moi à titre d’information sur des trajets classiques je fais 15km par jour donc on peut très bien décider de l’utiliser tous les jours et de la recharger qu’en fin de semaine”.
La batterie sur le vélo d’Ines est située juste derrière sous son porte bagage. Et il ne faut que 3h pour la recharger totalement.
Avec les difficultés de stationnement et les bouchons dans les villes, de nombreux automobilistes souhaitent prendre un deux roues. Et là encore, face au scooter le vélo électrique offre de nombreux avantages…
Denis – Vendeur chez Veloactif : “Ils vont pouvoir utiliser les pistes cyclables, ils n’ont pas la problématique de stationnement y a pas d’assurance, et ils ont un véhicule qui est beaucoup moins accidentogène que le scooter…”
Et oui parce que le vélo électrique va moins vite que le scooter. Il ne dépasse pas les 25km/h de moyenne. Au delà l’assistance électrique est coupée. Le seul vélo électrique qui va au delà c’est celui là, le speed bike. Son prix 2700 euros…
Denis – Veloactif : “Il va jusqu’à 45km/h par contre il passe en règlementation du cyclomoteur donc casque obligatoire, assurance obligatoire et plaque d’immatriculation obligatoire…”
S’il y a 10 ans le vélo électrique venait principalement de chine et avait une taille et une motorisation standard, il est maintenant décliné sous toutes les formes, pour toutes les tailles et pour tous les besoins.
Denis – Veloactif : “On va avoir des petits vélos loisirs pour le vtt, des vélos urbains avec un passage de jambes très bas. On aura des vélos avec des distances un petit peu plus longue, on aura le petit vélo pliant pour mettre dans la voiture et pour le dernier kilomètre. …
Dans ce magasin, la fourchette de prix se situe entre 1000 et 3000 euros et ce, quel que soit le modèle. Tout dépend de l’autonomie et de la motorisation…
Denis – Veloactif : A partir de 1000 euros on va avoir les premiers vélos électriques avec une autonomie d’une 30aine de km. Vers 1500 euros on va avoir des vélos un peu plus intelligents pour pouvoir faire jusqu’à 60km dans la journée.
Et à partir de 2000 euros, les vélos peuvent avoir une autonomie de 120 km. En 10 ans le vélo électrique s’est énormément transformé. Nous sommes allés dans une usine à côté de Troyes dans l’Aube pour voir toutes les dernières innovations.
Laurent Schluck – Directeur des opérations CyclEurope « On a fait de très gros progrès parce qu’au début les cadres étaient en acier. On venait greffer des moteurs de roues avant ou de roues arrière assez importants ce qui faisait que le vélo était très lourd. Aujourd’hui on a innové. Les cadres sont prévus pour accueillir les moteurs centraux. On est sur des vélos légers et qui offrent une plus grande autonomie. »
Si le vélo est plus léger et plus équilibré, le moteur est quant à lui plus intelligent car il dispose de capteurs sensoriels qui analyse votre façon de pédaler et s’adapte en conséquence…
Alors la conséquence de l’utilisation de ces moteurs là c’est qu’on gagne en autonomie car le moteur s’adapte à la façon dont on pédale c’est un confort d’utilisation optimum…
Avec cette technologie vous avez l’impression d’être un surhomme dans les cotes… La dernières avancée technologique concerne la batterie du vélo qui est plus ergonomique et plus autonome qu’avant…
Mickael Duvivier, Chef de produit de CYCLEUROPE : “Il y a 10 ans on avait des batteries qui permettaient de faire 60km. Maintenant on a des batteries qui permettent de faire 140, 180 km.”
Des distances qui laissent présager de beaux jours à venir pour le vélo à assistance électrique…